Aston, chien d’avocat!

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Depuis quelques semaines, le cabinet a accueilli un nouveau membre, un peu particulier : Aston, un jeune berger australien de 18 semaines, plein d’énergie, de curiosité, et surtout d’affection. Bien plus qu’une simple mascotte, Aston a un rôle à jouer qui s’inscrit parfaitement dans les valeurs de notre cabinet et dans ma pratique quotidienne du droit.

Adopté à 9 semaines dans un élevage du Tarn, Aston m’accompagne déjà partout, et il a pris ses marques au cabinet dès son arrivée.

Pendant les premières semaines, je le portais dans le métro pour qu’il puisse se familiariser avec son nouvel environnement. Aujourd’hui, il a bien grandi – à 18 kilos, il est devenu trop lourd pour mes bras ! Mais cela tombe à pic, car Aston a officiellement commencé sa formation d’assistance depuis six semaines et il est donc autorisé à prendre les transports en commun, en tant que chien d’assistance en formation.

Pourquoi Aston ?

Lorsqu’il s’est agi de choisir un chien, plusieurs critères ont guidé ma décision. Initialement, j’avais envisagé un berger allemand, mais j’ai finalement opté pour un berger australien pour des raisons bien précises :

Son intelligence : A l’instar des bergers allemands, les bergers australiens sont réputés pour leur capacité à apprendre rapidement et leur vivacité d’esprit, un atout indispensable pour un chien d’assistance.

Sa taille et son gabarit : Ni trop imposant, ni trop petit, Aston a une stature rassurante mais non intimidante, adaptée aux espaces professionnels et aux interactions avec des enfants.

Sa sensibilité et sa proximité avec l’humain : Cette race est connue pour être très affectueuse et intuitive, ce qui est idéal dans mon domaine, où les émotions sont souvent fortes.

Un compagnon qui inspire confiance : Contrairement à un berger allemand, qui peut parfois impressionner, le berger australien est perçu comme doux et accueillant, ce qui favorise un climat de sérénité au cabinet.

Pourquoi intégrer un chien au cabinet ?

Le chemin judiciaire est souvent synonyme de stress, d’anxiété et de vulnérabilité pour les victimes et les mineurs, tout particulièrement, surtout dans les affaires sensibles que je traite. La présence d’un chien peut offrir :

Un apaisement immédiat : La simple interaction avec un animal peut réduire le stress et rendre les échanges plus sereins.

Une distraction bienvenue : Pendant les moments les plus difficiles, Aston peut capter l’attention et détendre l’atmosphère.

Un espace sécurisant : Sa présence crée un sentiment de réconfort qui aide parfois à libérer la parole.

Un choix personnel et professionnel

Accueillir Aston au sein du cabinet est bien plus qu’un choix pratique : c’est une démarche alignée avec mes valeurs. Dans mon activité, où l’humain est au cœur de chaque dossier, je suis convaincue qu’un chien d’avocat peut véritablement faire la différence en apportant chaleur et réconfort dans des moments difficiles.

Un compagnon à quatre pattes au service de l’humain

Les chiens d’assistance judiciaire, encore peu connus en France, commencent à prouver leur utilité dans l’accompagnement des personnes vulnérables, notamment dans les domaines des violences intrafamiliales, conjugales et sexuelles, qui constituent une part importante de mes dossiers. Ces chiens sont spécialement formés pour apaiser les victimes et les mineurs lors des étapes souvent éprouvantes du processus judiciaire : entretiens, auditions ou même audiences.

Même s’il est encore jeune, Aston apprend peu à peu à développer des comportements qui lui permettront, à terme, de devenir un soutien émotionnel pour les clients. Son simple contact, son calme et sa capacité à capter les émotions humaines ont déjà montré des effets bénéfiques sur certaines personnes qui franchissent la porte du cabinet.

Un rôle évolutif pour Aston

Pour l’instant, Aston est en pleine phase d’apprentissage. Ses journées sont rythmées par des moments de jeu, des séances d’observation et des interactions avec l’équipe. Petit à petit, il découvre les spécificités de l’environnement du cabinet et s’habitue à la présence des clients.

Il a commencé sa formation, qui durera 18 mois en tout.

A terme, il aidera les clients du cabinet qui viendront en consultations. Je nourris aussi l’espoir qu’il soit accepté, en tant que chien d’avocat, lors du dépôt de plainte et aux différentes étapes de la procédure.

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